Bien que les tendances sur les différents marchés immobiliers du territoire européen se ressemblent, il y a tout de même quelques différences notables. La Suisse a connu un second semestre de 2022 largement plus positif que celui de la France, dans ce secteur. Est-ce que 2023 lui sera encore bénéfique ? Voici ce qu’il faut savoir si’ l’on pense à acquérir un bien immobilier en Suisse cette année.
Un marché en croissance depuis plus de 10 ans
Lorsque l’on observe le marché immobilier suisse de plus près, on ne peut qu’être impressionné par les pourcentages de croissance des prix des biens, et ce, depuis plus d’une décennie. Certaines années ont été encore plus spectaculaires que d’autres. Ce fut le cas l’année dernière, alors que la croissance a atteint 7 % pour les maisons et 5 % pour les appartements en PPE. Même durant la crise sanitaire, en 2020, les niveaux atteints étaient notables, alors qu’ils tournaient autour de 5 % dans les deux cas.
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L’achat et la vente de biens immobiliers à cette époque étaient généralisés sur le territoire suisse. Naturellement, les grandes villes comme Zurich et Genève étaient en tête de ligne. En 2023, il pourrait être particulièrement intéressant de s’intéresser à ces régions, car il est possible que les prix stagnent ou connaissent même une réduction. C’est le moment idéal pour mettre toutes ses affaires dans des cartons et trouver une entreprise de déménagement à Genève, pour ceux qui rêvent d’y vivre depuis plusieurs années.
Qu’est-ce qui explique la hausse fulgurante des prix au cours des trois dernières années ?
Il est clair que la crise sanitaire a joué un rôle prépondérant à l’augmentation des prix des biens immobiliers en Suisse. En effet, une partie de la population a jugé nécessaire, suite aux confinements à répétition, de trouver un logement dans lequel il se sentirait suffisamment bien, s’ils avaient à nouveau à y passer un grand nombre de semaines sans sortir. C’est d’ailleurs en 2020 que le marché immobilier a atteint des sommets en matière de hausse de la valeur des maisons, ce qui illustre bien le point. Par la suite, la demande n’a cessé d’exister à un niveau très élevé, ce qui explique aussi pourquoi le marché suisse n’a pas connu de baisse en 2022, bien au contraire.
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Il faut aussi se tourner vers l’offre pour mieux comprendre ce marché à la hausse. Un des problèmes de l’immobilier en Suisse, ces dernières années, est que le nombre de biens qui y sont offerts demeure très limité. Il est donc tout à fait normal qu’un secteur ayant une forte demande et une offre moindre soit en flux tendu, justifiant une augmentation des prix. Encore une fois, il faut tourner son regard vers la crise du coronavirus pour expliquer en partie ce manque de logements. Durant la période de confinement, les sites de construction ont été arrêtés, en ce qui concerne un grand nombre. Par la suite, le manque de matériaux et de travailleurs a aussi joué un rôle important.